Art Meute, une exposition avec Epsylon
Point, Spliff Gachette, Pixal Parazit and guests du 10 au 27 mars 2010.
Organisée avec le soutien de Stencil History X.
La Meute est le nom donné au groupe que forment les différents jeunes
gens qui sont passés ces vingt dernières années par l'atelier d'Epsylon
Point. Ce dernier, issu des Beaux Arts de Dijon, pourtant anarchiste de
cœur, semble avoir reproduit avec ce système d'apprentissage le meilleur
de l'académisme. Ainsi, Spliff Gâchette, Pixal Parazit ou encore le
jeune Maest font partie de la Meute. Ils se caractérisent avant tout par
un esprit revendicatif qui renoue avec les origines politiques du
pochoir.
Pixal Parazit |
PIXAL PARAZIT vit et travaille aujourd'hui entre le Portugal et Paris.
C'est à l'occasion de sa rencontre avec le monde artistique alternatif, le peuple des squats et de l’art urbain que Pixal Parazit croise Spliff Gâchette et Epsylon Point travaillant alors sur une série de pochoirs intitulée "La Connerie Humaine". Pixal passe par l'atelier d'Epsylon Point mais trouve vite son identité, plus douce et glamour. Sa technique est également différente ; s'intéressant à la découpe par la lumière et par le multilayer, il a su imposer son style et son approche de la couleur. Aujourd'hui, au-delà de son travail pictural on et off the streets, Pixal Parazit diversifie son activité en collaborant avec des designers et des couturiers, et lance une collection d'accessoires au pochoir.
C'est à l'occasion de sa rencontre avec le monde artistique alternatif, le peuple des squats et de l’art urbain que Pixal Parazit croise Spliff Gâchette et Epsylon Point travaillant alors sur une série de pochoirs intitulée "La Connerie Humaine". Pixal passe par l'atelier d'Epsylon Point mais trouve vite son identité, plus douce et glamour. Sa technique est également différente ; s'intéressant à la découpe par la lumière et par le multilayer, il a su imposer son style et son approche de la couleur. Aujourd'hui, au-delà de son travail pictural on et off the streets, Pixal Parazit diversifie son activité en collaborant avec des designers et des couturiers, et lance une collection d'accessoires au pochoir.
Spliff Gachette |
SPLIFF GACHETTE vit et travaille aujourd'hui à Marseille.
Il a commencé le pochoir à la moitié des années 90 et rencontre Epsylon Point qu'il considère vite comme un maître et qui l'initie à sa technique. Partageant tous les deux le même engagement social, Spliff Gâchette compose des textes courts et incisifs. Il détourne Pif et Hercule, les personnages icônes du magazine communiste Pif Gadget avec des pochoirs monochromes noirs qu'il veut simples pour privilégier le message. Malgré son physique à la James Dean, Spliff Gâchette ne cherche pas la gloire ; il puise son énergie uniquement dans sa révolte. Restant à l’écart des galeries, il dit préférer rentrer par la fenêtre que par la porte. Spliff Gâchette est, pour reprendre la dénomination des dadaïstes, un anartiste.
Il a commencé le pochoir à la moitié des années 90 et rencontre Epsylon Point qu'il considère vite comme un maître et qui l'initie à sa technique. Partageant tous les deux le même engagement social, Spliff Gâchette compose des textes courts et incisifs. Il détourne Pif et Hercule, les personnages icônes du magazine communiste Pif Gadget avec des pochoirs monochromes noirs qu'il veut simples pour privilégier le message. Malgré son physique à la James Dean, Spliff Gâchette ne cherche pas la gloire ; il puise son énergie uniquement dans sa révolte. Restant à l’écart des galeries, il dit préférer rentrer par la fenêtre que par la porte. Spliff Gâchette est, pour reprendre la dénomination des dadaïstes, un anartiste.
Epsylon Point |
EPSYLON POINT fait partie de la première génération des artistes urbains
français du début des années 80. Il fut notamment un des pionniers du
pochoir aux côtés de Miss.Tic et Blek le Rat. Figure de «
l’impolitiquement correct », Epsylon Point s’intéresse à des sujets
sensibles tels que le monde ouvrier, les conflits mondiaux ou encore les
scènes érotiques. Sa manière de peindre reste par ailleurs unique ;
puisant ses sources d’inspiration dans l’abstraction lyrique, chez
Kandinsky, ou dans l‘abstraction américaine, chez Jackson Pollock, il
mélange portraits et textes au pochoir jusqu’à la saturation totale du
support.